Cette seconde année de législature s’achève par des élections européennes qui viennent confirmer la recomposition de notre paysage politique national et européen.
Je me réjouis de la participation à cette élection et de l’émergence de la conscience écologique au delà des clivages partisans.
Notre pays est déterminé à porter une ambition forte au Parlement européen en matière de transition écologique, car c’est à cette échelle que doivent s’opérer les transformations pour créer un nouveau contrat social et écologique.
Mais cette transition ne peut se faire aux dépens de tous ceux qui sont les victimes d’une mondialisation sauvage. La crise qui a agité notre pays ces derniers mois a souligné la nécessité d’un accompagnement social à cette transition, pour qu’elle puisse être pour tous source d’espérance et de progrès.
Cette crise a aussi rappelé une autre urgence, celle d’un profond changement. Nos concitoyens veulent que notre démocratie, notre organisation, notre administration changent. Ils veulent plus de justice fiscale et sociale.
Dans les nombreux échanges que j’ai pu avoir avec vous tout au long de l’année, lors de réunions publiques, à ma permanence parlementaire, lors de rencontres avec les acteurs économiques et les associations qui font œuvre essentielle, j’ai pu noter combien notre Pays basque peut être porteur d’innovation sociale, environnementale et territoriale.
Je souhaite, pour cette troisième année de législature qui s’ouvre, poursuivre avec vous cette ambitieuse politique de réformes, initiée depuis deux ans. Je crois à la puissance de l’intelligence collective et fais appel à vous pour multiplier au cours de cette année les espaces d’échanges, de réflexion, de concertation pour construire ensemble une société plus juste et durable.